Comme le gîte de Bazancourt était indisponible pour cause de criterium de danse, nous avons dû chercher un autre logement. Heureusement que le propriétaire de Bar-tabac-PMU a accepté de nous donner accès à ses chambres malgré son jour de congé.
Ce matin nous prenons notre petit-déjeuner en observant les habitués qui viennent prendre un petit café matinal mais aussi tenter leur chance avec quelques billets à gratter. 
Bazancourt accueille toute une série d’usines agroalimentaires, que nous devons maintenant traverser.
Heureusement, le chemin nous a prévu d’autres spectacles. 
Après l’usine pilote de production de biocarburants à base de betteraves, une petite route nous conduit au village de Pomacle. 
Ensuite, une sensation de déjà vu. Huit kilomètres tout droit tout plat, entre les champs de céréales.
Ensuite on vire un peu à gauche sur une ancienne voie romaine, à nouveau toute droite mais avec la cathédrale de Reims pile dans le point de mire. Chaque fois que je foule une telle voie, je me dis que ces romains devaient être de sacrés marcheurs!
Le topoguide indique : la fin de la voie romaine aboutit à la D37 ou rue de Bétheny que l’on prend vers la gauche. Passer le pont sur la voie ferrée ensuite devant une jardinerie. J’obtempère aveuglement. Arrivé sur le macadam, je tourne du côté de mon cœur (chacun à ses propres moyens mnémotechniques) et je progresse deux kilomètres le long d’une route très fréquentée. J’arrive à un pont… mais pas de jardinerie !
Je consulte ma chère app Iphigénie et je réalise la méprise. Il me faut donc revenir deux kilomètres sur mes pas, repasser devant la fin de la voie romaine et trois cent mètres plus loin, au niveau d’un pont suivi d’une jardinerie, je retrouve Gretie et Hans. Ils sont assis à l’ombre bienvenue d’un panneau publicitaire. Si j’avais, comme eux fait confiance au balisage plutôt qu’au texte, je me serais épargné un détour de 4 Km!
Heureusement le trajet, aujourd’hui devait en principe ne pas dépasser 17km.
La dernière heure de marche se fera dans la ville avec la cathédrale comme point de repère.
On doit se réhabituer aux feux rouges. Après avoir déposé mon sac à l’hôtel, je retrouve mes amis jacquets devant le but final de leur marche cette année.
Ah, ce chemin et ses belles rencontres !
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