09 juin Châlon-en-Champagne

La météo est toujours magnifique aujourd’hui, les maximales prévues restent 29 degré.

Les viticulteurs s’activent déjà sur leurs parcelles, avec leurs drôles de machines, dès 5h30. Et lorsque je m’élance à 7h, je vois les équipes commencer le traitement manuel des rangs.

De temps à autre, un lapin sort d’entre les rangs … pour y retourner vite-vite après m’avoir aperçu.

Après Ambonnay plus une selle vigne, plus un seul cep. Je retrouve les paysages d’avant Reims. Chemins de poussière crayeuse, rectilignes, plats, champs de céréales et beaucoup de soleil. Vous connaissez, j’économise donc ma pellicule.

Petite pause sous la halle de Condé-sur-Marne, où se croisent bon nombre de villageois. Les uns viennent à la vieille boulangerie, les autres vont à la gymnastique ou s’apprêtent à passer une journée bien chaude dans leur champs. Leurs discussions chaleureuses tournent autour des fêtes patronales qui se tiennent ce week-end. Tous me saluent gentiment et certains s’enquièrent de mon trajet puis me quittent avec un « Bon courage ».

C’est ici que je dois retrouver le chemin balisé. Je le cherche dans les petites rues, un monsieur avec un Jack Russel en laisse me hèle. Ma casquette est tombée de mon sac. Merci! Je risque d’en avoir besoin.

Le GR utilise la Veloroute 52, le chemin de halage du canal latéral à la marne, jusqu’à ma destination du jour.

Quelle différence par rapport à l’étape d’hier! C’est très calme. De temps en temps quelques cyclotouristes. Parfois un petit lézard. J’entends des pépiements mais je n’observe aucun oiseau.

À Vraux, je peux voir un voilier démâté écluser.

Il s’appelle Pipe, nom d’un bateau!

Pas moyen de se perdre sur untel parcours.

Mais pas grand chose à vous raconter ou à vous montrer.

Je peux observer quelques silhouettes fugitives de poissons et un de leurs prédateurs installé avec ses gaules et ses épuisettes à l’ombre d’un parasol, dans son transat Champion Français.

Ah oui, un oiseau quand même, et il est imposant.

Je suis content d’arriver à Chalon-en-Champagne. L’enseigne de la pharmacie annonce 30 degrés.

Je découvre les plaques apposées sur les maisons où sont né Pierre Dac et Cabu. Ils cultivent l’humour par ici!

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