Voici ce que j’ai rêvé cette nuit…
Mais heureusement, nous sommes encore un peu en été et la météo s’en est souvenu.
Départ de Bourg-Saint-Pierre.
Seulement une quinzaine de kilomètres à parcourir aujourd’hui mais un dénivelé positif de 1100 mètres.
Le Lac des Toules, le décor est splendide. Claudia a l’impression de marcher dans un tableau.
On y expérimente l’installation de panneaux photovoltaïques flottants, de quoi alimenter 220 ménages.
Nous montons toujours vers la neige. Nous entendons puis nous observerons un groupe de cinq marmottes.
Soudain nous croisons un mulet, chargé comme un baudet, qui descend seul. Il marche un peu plus haut que le chemin.
Un groupe d’une quinzaine de personnes le suit à distance.
Les paysages sont magnifiques, j’espère que les photos en donnent une bonne idée. Partout le bruit de l’eau et les cloches des vaches.
Au bout de la montée, un bâtiment. Est-ce l’hospice ?
Oui! Nous sommes heureux d’y être arrivés. Quelle splendide étape, à la hauteur de mes rêves. Il reste même un peu de neige.
Nous sommes accueillis par des bénévoles. Il y a même un monsieur qui prononce correctement mon patronyme. Je le félicite. Il me répond qu’il est belge.
Il a travaillé ici tout le mois d’août, c’est son dernier jour. Il m’avoue que c’était intense.
Il nous communique les heures des quatre messes du jour.
À côté de l’accueil se trouve la cuisine. Plus de dix personnes s’y agitent déjà.
On nous demande de laisser nos bottines au sous-sol et on nous propose de les échanger contre des Crocs. On a intérêt à se souvenir où on a laissé nos chaussures.
Puis on nous attribue un dortoir. Le mien est au quatrième étage, le 4D3. Sanitaires impeccables. On constate qu’il y a de quoi accueillir beaucoup de monde, jusqu’à 150 visiteurs.
Cette partie-ci est réservée aux chanoines, c’est la Clôture.
Je visite le trésor et la chapelle
Saint Bernard, c’est lui.
Puis la fondation Barry qui assure la continuité de l’élevage de ces chiens qui se reproduisent ici depuis 3 siècles. Le nom de la fondation fait référence à un chien qui a lui seul a sauvé plus de 40 personnes entre 1800 et 1814.
Ils sont chouchoutés par une équipe d’éducateurs canins qui les promènent et les font travailler.
Je suis quasi le seul visiteur présent et je peux vous dire qu’ils sont hyper affectueux. Très très doux à caresser, de vraies peluches !
J’en ramènerais bien un ou deux à la maison, mais malheureusement je n’ai pas la place dans le sac.
Je visite ensuite l’intéressant musée. A l’époque romaine il y avait déjà ici une sorte de grand refuge et un temple de Jupiter. Il a disparu plus tard et c’est Saint Bernard de Menton, alors évêque d’Aoste qui a fondé une maison à l’origine de l’hospice actuel il y a un millénaire.
Voici un marronier et son chien. C’étaient les guides engagés pour secourir les voyageurs en difficultés.
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