Je marche seul,
Sans témoins, sans personne,
Que mes pas qui résonnent,
Je marche seul,
Acteur et voyeur,
Rien ne m’arrête avec cette chanson de Goldman en tête, seul ce petit pèlerin pour me montrer le chemin.
Toujours ce vent, mais avec tous ces nuages, pas besoin de chapeau.
Les vignobles sont construits en pergola.
Parfois les vignes recouvrent les chemins. Pratique : pas de perte de place et ombre pour les marcheurs… s’il y a du soleil. Remarquez, sur la gauche de l’image, ce vigneron a adopté un monorail comme ceux des vignes vaudoises.
Vu l’aspect des raisins, les vendanges approchent. Au moins ici, les vendangeurs ne se casseront pas le dos pour les cueillir.
L’impressionnant pont romain auquel Pont-Saint-Martin doit son nom. Il enjambe la Lys depuis plus de 2000 ans. Un bon endroit pour trouver un petit–déjeuner.
Ces calories seront bien nécessaires pour grimper jusqu’àla Capella San Rocco puis atteindre Carema.
Je traverserai plusieurs petits villages par des rues trop étroites pour une Fiat Panda. Mais parfaites pour un tricycle Piaggio Ape.
Cette dame ramasse des champignons qui poussent autour d’une souche. Elle m’explique qu’on les appelle des testa piccola, des petites têtes.
Hmmm j’imagine les tagliatelles aux funghi!
J’ai quitté le Val d’Aoste et j’avance maintenant dans la province du Piémont.
Ici, on passe sous les kiwis.
Le clocher-porche de Borgofranco d’Ivrea où je m’arrête pour le casse-croûte.
Le chemin est facile, pas toujours aussi plat, et bien balisé, le marquage est même parfois un peu lourd.
Et j’arrive par la colline San Giuliano à Ivrea, dominée par son château du XIVième
Je garde l’impression, après la visite, d’une ville de taille moyenne, calme, qui garde de beaux restes d’un âge d’or bien passé. Pourtant c’est ici qu’à été créé Olivetti. C’est pas rien !
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