07 septembre Vercelli

À Santhià, il n’y a absolument rien à visiter. Même l’église a peu d’intérêt puisqu’elle a été construite au 19ième siècle dans un style néoclassique après que Napoléon ait détruit la précédente.

Par contre on y fait des latte macchiato de-li-cieux!

En route pour une étape de plaine sous un ciel tout bleu.

Le chemin va suivre l´axe de la nationale reliant Torino à Milano. Autant dire qu’il est fort fréquenté. Le balisage a donc essayé de nous trouver un trajet calme et sûr, il nous fait donc zigzager par des chemins de campagne jamais parallèles à la voie rapide. Conclusion, alors que les conducteurs mettront une vingtaine de kilomètres à rejoindre Vercelli, le marcheur, pour les éviter. devra en accomplir 28!

San Germano Vercelese apparaît comme une oasis au milieu des rizières.

Mais vu de près le village n’est pas folichon.

La vie est comme un jour venteux. quand tu t’en rends compte, le soir est déjà arrivé.(street-art piémontais)

Le paysage est assez peu changeant. Toute la journée, j’aurai marché entre les rizières et à côté de canaux d’irrigation.

J’ai le temps d’observer toute la vie qui s’est développée autour de ces canaux. Des libellules, des petits poissons, des dizaines de petites grenouilles qui rejoignent en un plouf sonore la sécurité de l’eau, et beaucoup d’oiseaux.

Beaucoup de volatiles connus, y compris des aigrettes blanches et des hérons mais aussi un certain nombre de ce type.

Selon mes recherches, il pourrait s’agir d’ibis.

Et toujours, à perte de vue, du riz.

Distinguez-vous les cinq personnes occupées à le récolter à la main ?

Par contre, pas un seul pèlerin à l’horizon.

À Montonero, tout de même un petit pèlerin qui fait de plus grand pas que moi!

Passé ce hameau, j’entends régulièrement des détonations. Des chasseurs ? Je ne vois aucun humain dans les alentours.

Puis je tombe sur un de ces canons destinés à effrayer les oiseaux. J’en verrai d’autres plus loin.

L’arrivée dans la ville a été un peu compliquée par l’initiative d’un agriculteur qui a barré le chemin. Mais j’y suis arrivé quand même. Je dépose mes affaires à l’hôtel, et après la douche et la lessive, j’ai le plaisir de découvrir la ville, quelques églises et surtout l’ambiance qui y règne ce soir.

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