08 septembre Mortara

Je m’attends, aujourd’hui, au même type de journée qu’hier. Le parcours est toujours tout plat.

Après une sortie de ville un peu compliquée et un moment peu sûr le long de la grand-route, je retrouve un chemin entre rizières et canaux d’irrigation, droit vers le soleil.

Premier petit bourg : Palestro.

Eh, oui, c’est bien une photo du chemin. Il faut continuer droit devant en écartant les plantes et sur plusieurs centaines de mètres. Je n’ai pas l’impression que beaucoup de pèlerins soient passés par là.

Puis il faut grimper de digue en digue parfois en marchant sur un fin muret.

C’est là que je suis rattrapé par Flávio, on s’était perdu de vue depuis notre nuit chez les capucins. Il me dit qu’en tant que lombard, il est gêné que sa région nous accueille par un chemin si mal entretenu.

Avec ses longues jambes, il a tôt fait de me lâcher.

Pause à Robbio à côté de San Pietro, un petit bijou d’art roman lombard du début du XIIe.

La suite du chemin est un peu monotone. Je ne sais pas quoi prendre en photo, tant le paysage semble immobile.

J’en arrive à avoir un certain plaisir de voir passer un train. Enfin quelque chose qui bouge!

De Nicorvo, je ne garderai que le souvenir de la Cafétéria de Jenny, de son ombre accueillante et de son pani au salume.

En sortant de chez elle je chez elle, je croise un corbillard sur base de Porsche! Pas eu le temps de photographier cet engin spécial pour les gens pressés d’arriver au cimetière

Plus que 713?

Ouf content d’être arrivé à Mortara (et non Mort aux rats comme me le suggère mon correcteur orthographique).

Je rêve d’une douche bien fraîche !

34