09 septembre Gropello Cairoli

Comme les dernières matinées, le soleil se lève alors que je suis encore dans les faubourgs industriels et commerciaux de la cité où j’ai passé la nuit. Les conducteurs italiens considèrent que c’est le piéton qui a la responsabilité de sa sécurité. Il faut donc bien faire attention lorsque le chemin nous fait longer des voies fréquentées.

Heureusement je rejoins un chemin dans la campagne. Au programme : dénivelé nul, marche entre rizières et champs, rares plantations de peupliers, de loin en loin une cascina, une grande ferme, ainsi que quelques villages.

Le décor est toujours le même, ce qui favorise la méditation

La faune se fait plus rare que durant les derniers jours, par contre il y a encore beaucoup plus de moustiques.

À Tromello, je suis abordé par Carlo sur son mini-vélo. Il est au moins octogénaire. Il insiste pour apposer un stampo sur ma credenciale et il m’entraîne dans le local d’une association où, outre le cachet de la ville, j’ai droit à un verre d’eau, un carton avec une prière et un pin’s.

Heureusement, je rencontre une localité tous les 7-8 kilomètres. Me voici à Garlasco, à temps pour le dîner.

Je me remets en chemin pour les sept derniers kilomètres. Il fait bien chaud!

À Gropello, il n’y a rien à voir, pas grand chose à faire… tout le monde est à la fête paroissiale. Les rares commerces sont tous fermés.

Je trouve quand même un restaurant ouvert et je commande ce dont je rêve depuis les trois jours que je marche dans les rizières.

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