Temps radieux sur la Thierarche.
Je suis l’impeccable marquage rouge et blanc qui emmène par un très beau chemin dans la forêt domaniale de Signy.
Avant de redescendre vers la vallée de la, bien mal nommée Villaine.
À partir de Neuville-les-Wassigny, je rencontre des rouleaux de paille disséminés sur la route.
Ce n’est pas le résultat de la négligence des fermiers du coin. Hier avaient lieu ici les Boucles des Ardennes, un rallye automobile. À un jour près, j’aurais du partager le parcours de ces bolides!
Petite pause à l’ombre de la belle halle de Wassigny où je rencontre un couple de pèlerins hollandais tout heureux de pouvoir partager dans leur langue.
Le chemin se poursuit entre prés et champs. Au soleil.
J’arrive à nouveau dans un tronçon d’herbes hautes. Cette fois elles m’arrivent aux épaules ! Pas facile d’avancer.
Heureusement, au carrefour suivant apparaît mon sauveur.
Il me fait signe, fait demi tour avec son tracteur et m’escorte ensuite.
Foi de pèlerin, ça c’est un service ****!
Comme je suis sur le Camino, je dirai : Merci Monsieur Saint Jacques !
À Justine-Herbigny, justement, le refuge pèlerin rappelle que ce chemin va (aussi) vers Compostelle.
J’arrive à Hauteville, drôle de nom pour une localité située dans une région plate à perte de vue.
Au 1 rue de la Fontaine, je retrouve le plus célèbre ket de Bruxelles .
Pause pique-nique à l’ombre avec vue sur l’église.
Les huit derniers kilomètres se passent quasi en ligne droite à travers champs, au soleil, par 28 à l’ombre.
Ma seule compagnie sera une bande d’éoliennes. Mais ces géants semblent totalement indifférents à l’humain qui se traîne à leurs pieds en frappant ses bâtons.
Arrivée à Château Porcien. Depuis mon séjour en 2012, le gîte a été complètement modernisé. Il est un modèle dans le genre.
Non, ce n’est dans cette vieille maison forte que passe la nuit, c’est ici :
Un peu plus modeste…
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